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Bienfaits de la thérapie

Comme tous les services de santé et traitements médicaux, les services de santé mentale présentent des risques et des bienfaits. Les clients ont le droit d’être informés desdits risques et bienfaits potentiels avant de donner leur consentement pour le traitement.

Avantages potentiels

La psychothérapie présente de nombreux effets positifs. Les bienfaits peuvent résulter d’une aide psychologique à court ou à long terme. Le degré des bienfaits ressentis dépend généralement de facteurs tels que les problèmes et les difficultés spécifiques dont vous souhaitez vous occuper, les buts que vous avez définis et votre régularité dans le traitement.

Vous trouverez ci-dessous une liste des bienfaits communs de la psychothérapie. Certains des bienfaits décrits peuvent ne pas s’appliquer à vous à ce moment précis. Cette liste ne saurait être exhaustive. Il existe certainement d’autres bienfaits potentiels qui ne sont pas listés.

Parmi les bienfaits reconnus de la psychothérapie, on pourra citer une amélioration de :

  1.  votre état d’esprit général. Si vous sentez souvent triste, il est probable que vous sentiez plus optimiste et positif. Si vous êtes souvent nerveux ou « sur les nerfs », vos vous sentirez probablement plus relaxé. Si vous êtes souvent en colère, vous allez en toute vraisemblance voir votre irritabilité et votre frustration décroître.
  2. votre amour-propre et votre confiance en vous. Vous allez vous sentir plus à même d’accepter vos limites personnelles et de reconnaître vos forces.
  3. Vous allez développer votre capacité à définir des objectifs réalistes et à les atteindre.
  4. Vous allez apprendre à mieux gérer les situations stressantes du quotidien.
  5. Vous allez découvrir comment gérer vos réactions face aux émotions fortes telles que la colère, la peur ou la tristesse.
  6. Vous allez peu à peu réapprendre à être à l’écoute de vos émotions; de vos pensées et de vos besoins mais aussi à mieux les communiquer aux personnes qui vous entourent.
  7. Vous allez apprendre à mettre un frein aux « comportements à problèmes » tels que l’excès d’alcool, l’excès de nourriture, les jeux d’argent excessifs, le tabagisme, la consommation de drogues, les comportements sexuels à risque, les comportements agressifs et tout autre comportement qui pourrait vous poser problème.
  8. Votre capacité à adopter des comportements plus sains (des changements voulus mais pour lesquels vous vous sentiez démotivés ou incapables de commencer le travail ou de le poursuivre) comme par exemple : faire de l’exercice régulièrement, suivre un régime plus équilibré, passer plus de temps en famille ou avec des amis ou tout simplement laisser un peu plus de place à la relaxation.

Risques potentiels

La psychothérapie présente également certains risques potentiels. Encore une fois, la liste ne saurait être exhaustive. Des circonstances particulières peuvent engendrer des risques uniques bien spécifiques. De la même manière, tous ces risques ne s’appliquent pas forcément à chaque client.

  1. Il se peut que vous ne ressentiez pas d’amélioration et que vous ne vous dirigiez pas vers l’accomplissement de vos objectifs. Votre thérapeute et vous suivrez de près votre progression. Si vous avez l’impression de ne pas faire de progrès, vous et/ou votre thérapeute pourrez décider de modifier ou d’arrêter le traitement, de vous référer à un autre type de thérapeute ou de spécialiste ou de vous orienter vers un autre programme.
  2. Au début, certaines émotions peuvent se faire plus présentes et certains comportements empirer. Par exemple, si vous essayez d’arrêter ou de mettre un frein à certains comportements que vous jugez « malsains » (ex. : consommation excessive d’alcool), votre désir de vous laisser aller à ce comportement peut au contraire augmenter durant 2 à 4 semaines après le début du traitement. Si vous parlez d’un évènement particulièrement bouleversant survenu au cours de votre vie (ex. : perte d’un être cher, agression physique ou sexuelle, accident de voiture sérieux, etc.), il est possible que vous ayez des pensées ou ressentiez des émotions particulièrement négatives telles que la tristesse, la peur, la colère, un sentiment d’impuissance ou une impression que rien ne va jamais s’améliorer. L’intensité de ces pensées et de ces émotions est généralement temporaire. Votre thérapeute et vous pouvez discuter de la probabilité que ce genre de réactions puissent se produire et vous aider à identifier comment les gérer. Apprendre comment gérer au mieux de telles réactions représente souvent une partie importante de la thérapie.
  3. Les personnes qui vous sont chères sont susceptibles de ne pas vous appuyer dans votre décision de suivre une thérapie. Certaines personnes croient encore que lorsque quelqu’un suit une thérapie, ce quelqu’un est « fou » ou « faible ». Parfois, certains individus vont se moquer du patient ou se quereller avec lui. Dans les cas les plus extrêmes, certaines personnes refuseront d’être associées au patient après avoir découvert qu’il est en thérapie. Si vous craignez la réaction des gens qui vous entourent, parlez-en à votre thérapeute. Vous pourrez alors en discuter et découvrir comment et à qui parler de votre thérapie.
  4. Si vous comptez bénéficier des prestations de votre assurance maladie pour payer votre thérapie à un moment donné, il convient de de demander à votre assurance s’il existe une clause d’exclusion en raison de l’état de santé préexistant. Certaines compagnies d’assurance maladie refusent de couvrir le traitement d’« états de santé préexistants.
  5. Si vous postulez pour un emploi qui nécessite une habilitation de sécurité, une vérification des antécédents approfondie pourra avoir lieu. Votre thérapeute et/ou vous seraient probablement amenés à fournir des informations à propos de votre thérapie. Il pourra être fait référence à vos anciens traitements psychologiques comme motifs de refus d’embauche.
  6. Si vous êtes un membre des forces militaires des États-Unis , votre commandant peut exiger que vous obtenez l’approbation pour des services psychologiques civiles . Vous pouvez envisager quel effet recevoir des services d’un fournisseur de services lesbienne et gay identifié peut avoir sur votre situation militaire.
  7. Il est possible que vous développiez des sentiments forts et positifs envers votre thérapeute et que vous ressentiez de la tristesse ou un certain désarroi lorsque la thérapie prendra fin.
  8. Il est normal de développer des sentiments forts et positifs pour votre thérapeute et il est généralement bénéfique de construire une relation thérapeutique basée sur la confiance (il est difficile de faire confiance à quelqu’un que n’appréciez pas ou à qui vous n’aimez pas parler). Il arrive qu’un client en vienne à ressentir une attraction sexuelle ou des sentiments romantiques envers son thérapeute. Ce ressenti est généralement temporaire et a du sens. Vous allez discuter de pensées, d’émotions et d’expériences personnelles avec votre thérapeute. Ce type de discussion crée souvent un sentiment d’intimité. C’est pourquoi il est naturel à la fin de la thérapie pour les clients de ressentir un sentiment de déception et de tristesse. Encore une fois, ces sentiments sont généralement passagers, en particulier lorsqu’ils sont exacerbés par le fait que vous vous sentez mieux et que vous avez atteints les buts que vous vous étiez fixés afin d’amorcer un changement.

Je vous encourage à discuter de vos peurs, de vos préoccupations et de vos doutes avec moi, ainsi que des risques et des bienfaits spécifiques qui ne sont pas répertoriés ici et qui pourraient s’appliquer à votre situation.